Les banques islandaises ne créeront plus de monnaie
Située au milieu de l’Atlantique entre l’Europe et l’Amérique, l’Islande se situe alors à cheval sur le rift de séparation des deux géants, mais politiquement, elle fait partie de l’Europe. Comme plusieurs pays du monde, l’Islande n’était pas à l’abri de la crise financière de 2008, ainsi son système bancaire et économique en souffrait.
Les banques islandaises ont subi de réorganisation, néanmoins l’image de l’Islande à l’étranger est affectée par la crise.
Vers une révolution ?
Dues à la crise, une transformation du système devient exigible, le système qui a amené les banques islandaises privées dans une position enviable avant la crise. Plus de 90% de l’argent circulant dans le système monétaire islandais résultent des crédits accordés par les banques commerciales. Les banques islandaises auraient dues être nationalisées, notamment les trois principales banques. Le rôle aurait dû être réduit pour jouer limitativement la qualité d’intermédiaire entre créancier et créditeurs. La création de la monnaie devait être destinée uniquement à la banque centrale islandaise. La suite de cette révolution va permettre à la banque centrale de déterminer le rythme de la création monétaire. Il y va également la séparation du pouvoir de création monétaire et l’utilisation de la masse monétaire en circulation. Pour ce faire, en 2010, les manifestations populaires contre la prise en charge des dettes des banques islandaises ont fini par contraire le gouvernement à démissionner, puis la mise en place d’une assemblée constituante a matérialisé le referendum constitutionnel islandais en 2012.
L’Islande : petit pays aux grandes idées
Durant la crise financière mondiale, en effet, l’Islande a démontré à tout le monde la solidarité populaire, et par voie référendaire, un jugement à l’encontre des banquiers pour leurs délits financiers, y compris le gonflement des bilans financiers et la politique d’endettement.
Une loi régissant les produits journalistiques d’investigation a été conçue pour inciter la transparence de la gestion financière du pays. Des dirigeants ont été appréhendés à cause des mauvaises gestions et de distorsions de fonds, de lignes de prêts et dettes. Par conséquent, la crise n’a pas affecté pour longtemps l’Islande. La chute de 7% en 2009 s’est vite redressée pour afficher un résultat positif de 3% représentant un taux supérieur à moyenne de l’Union Européenne. Les banques islandaises commerciales ne créeront plus de monnaie.